Nouvelles de Laure

Faute de retrouver l'autre texte, je mettrai celui-ci. Ah, l'ordre ...
Il est paru dans l'Absilissimo de quand j'étais en première (il y a donc deux ans sans compter cette année)
Le thème était la minorité.

Citation :

Je me réveille. Je me lève. Je me glisse dans mon fauteuil roulant, je suis handicapée moteur. Je suis pourtant bien adaptée malgré que je sois en minorité dans la classe. Ce n’est pas le cas de tout le monde, je me souviens du jour où Rokaya est arrivée dans notre classe. Elle était Africaine. Than Thi, mon amie Coréenne, disait qu’elle était le Diable. Comme je suis chrétienne et que je n’avais que sept ans, je l’ai crue. Jusqu’au jour où je rentrais à la maison, le cartable sur l’arrière du fauteuil, accroché au poignées. Il tomba, je ne savais pas le remettre toute seule, évidemment. Rokaya s’avança et le remit à sa place, puis me fit un sourire radieux, un sourire que le diable n’aurait pu faire.
Le lendemain, je dis à mes autres amies que Rokaya n’était pas le diable. Comme j’étais admirée par toutes, elles me suivirent et découvrirent qu’effectivement, Rokaya ne l’était pas. Seule Than Thi ne voulait pas s’excuser. Un jour, elle vint quand même le faire, réalisant ce que c’était d’être rejetée.
« -Je suis désolée de t’avoir traitée comme je l’ai fait, disait-elle au bord des larmes.
-Ce n’est pas grave, disait Rokaya avec un grand sourire, Je te pardonne, tu sais comment on pardonne dans ma famille ?
-Euh, on dit une prière ? , disait Than Thi au hasard.
-Mais non, on se donne un bisou, disait Rokaya en rigolant.
-Finalement, tu n’es pas si différente. »
Quand je repense à cet incident je me dis que ça aurait pu très mal tourner…

Ps: Je ne l'ai pas retouché

il y auras une suite??

Sinon c'est très bien, j'aime bien le thème!

Super!!!!!, moi aussi j'aime beaucoup! Ce serait bien une suite!

Rien n'empêche que chacun vérifie l'orthographe aussi ;-)

Moi, je le trouvais pas super...
Il est trop court et trop "enfant", enfin, on dirait une histoire de Franklin, je trouve... Même en première, je le trouvais pas terrible, mais là...

N'empêche on avait quand même gagné un deuxième prix avec nos articles... ^^

Tu me l'avais déjà montrée, je pense...

Moi, j'aime bien !!! Et oui, on veut une suite !! :p

En effet, j'ai vu des fautes assez énormes !! Par contre, j'ai du mal a en voir encore, il en reste ?

Ah non, pas une suite !! Je n'ai pas d'inspiration !! Je n'aime pas écrire des histoires qui se passent dans la vraie vie... celle de cette époque xD Je ferais bien une petite nouvelle sur le XVIIème siècle ou alors, je peux poster le début de la nouvelle qu'on devait faire en première (toujours pour morale) mais jamais terminée non plus ... :oops: Je n'ai pas le courage !

EDIT:
J'ai trouvé un autre texte, sur le XVIIème siècle, je le mets ici, ou alors, j'ouvre un autre sujet ?

Voilà une 'tite nouvelle... Attention, si vous vous sentez déprimé aujourd'hui, sautez ce mess !! xD

Citation :

Dring… Les lettres rouges de mon réveil clignotent dans le noir de ma chambre.
Je me lève sur mes petites jambes, les yeux encore dans mes rêves. Mes longs cheveux noirs emmêlés tombent en cascade devant mes yeux, je les repousse d'un geste endormi. Personne n'est à la maison, je le sais. Personne n'est jamais à la maison ! Mes parents préfèrent leur travail à leur fille unique... Je ne les ai plus vus depuis une semaine, ils sont sûrement à l'étranger, ou quelque chose comme ça... Ils m'abandonnent régulièrement, j'ai l'habitude. Tiens, hier, c’était mon anniversaire, pas un mot gentil ne m’est parvenu, père est-il seulement au courant ?
Je me dirige vers la cuisine où m'attend le petit déjeuner que j'ai préparé la veille. Je suis fatiguée, comme tous les matins. Je me sens lasse, comme tous les matins...
Pourtant, ce jour va changer ma vie ! A jamais...
Sur la table de chêne verni, un papier replié. Sans doute une lettre de ma mère. Elle ne communique plus avec moi que de cette manière...

Chérie,
Nous partons en Corse cet été.
Maman.

On peut difficilement faire plus court comme lettre. J’aurais aimé un simple « Je t’embrasse » mais je sais bien que cela ne sert à rien de l’espérer… Pourtant, je sens mon coeur s'élever dans ma poitrine. La Corse, depuis le temps que j'en rêvais !
Je suis seule dans notre grande maison, abandonnée par tous : mes parents, entièrement consacrés à leur travail, les autres collégiens, pour qui je suis trop riche pour être aimable… Mes récréations, je les passe seule, un iPod dans les oreilles… Parfois, ils me regardent méchamment, souvent, ils ne me regardent pas… Maintenant, je fais partie du paysage…

Quand j'arrive à l'école, personne ne remarque ma joie. Ca m’est égal !

Les mathématiques me semblent presque sympathiques... Presque ...

Je souris à toutes les personnes que je rencontre, elles me regardent en fronçant les sourcils, ou s’éloignent rapidement… Le monde me semble soudain moins noir, mais ils n’étaient pas mis au courant !
En rentrant chez moi, après ma meilleure journée d'école, je m'arrête devant une agence de voyage. Dans la vitrine éclairée par des millions de petites loupiotes colorées, une grande affiche représentant la Corse. Sa mer, sa montagne. Un immense soleil luit dans le ciel bleu, aucun nuage sur cette affiche. Je m'imagine déjà dans les prés, jouant en forêt, je rêve. Je ferme les yeux, je pourrais y rester indéfiniment, c'est malheureusement ce que je fais. Et quand je vois la voiture, il est trop tard. Le choc, je suis propulsée en avant, le temps me parait infini et je retombe sur le sol. Je n'ai pas mal. Je suis par terre, mais aucune douleur ne parvient à mon cerveau, je ne ressens plus rien… Je ne suis plus dans mon corps, il me semble que je flotte un peu au-dessus de lui.

Pin-pon… L’ambulance arrive, on me soulève et m’emporte sur une civière… Je ne tiens plus qu’à un fil à ce corps amoché qui gît sur le lit bancal de l’ambulance… Déjà, je sens qu’il suffit de relâcher mon attention pour partir… Le fil est fin, prêt à se rompre…

Coma… Le verdict est tombé… J’attends dans mon lit, j’attends je ne sais quoi… Peut-être que quelqu’un vienne me chercher. Je vis, je résiste, je reste là…
Je sens ma mère rentrer dans la chambre aseptisée… Je sens son souffle près de mes cheveux… Mais elle ne me touche pas, ne m’embrasse pas, ne me parle pas… Je romps le fil…


Le jour avait pourtant bien commencé...

C'est pas vraiment une citation... Mais bon xD...

Vous en pensez quoi ?

C'est toi qui a écrit?

Bah chapeau hein!

C'est bien écrit, bien structuré et tout!

Merci !